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Splish, sans faire splash : avec un peu d’aide, peut-être

Disponible en anglais et en français.

Splish, sans faire splash : avec un peu d’aide, peut-être

Par Marguerite Oberle Thomas, RN, BScN and Dr. Susan Hunter

Nous étions la génération la plus dans le vent. Nous avions la meilleure musique, la plus belle chevelure et la joie de vivre. Nous avions la vie devant nous, tout comme Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo. Aujourd’hui, nous pourrions parfois avoir besoin d’un petit coup de pouce.

Les gens qui se souviennent de Woodstock ne rêvent probablement plus d’y retourner et de grimper la colline. Aujourd’hui, nous aimons notre chez-nous douillet. Heureusement, nous pouvons continuer nos activités grâce aux nouvelles technologies.

Si nous avons la chance de vieillir, nous avons sans doute conscience d’un petit changement dans notre démarche. Nous ne marchons peut-être pas du même pas léger et assuré que dans notre jeunesse. Au lieu de courir, nous voilà à ralentir le pas pour éviter les obstacles qui pourraient nous faire trébucher ou nous empêcher d’avancer. Nous avons certes toujours le même aplomb. Nous devons simplement faire les choses différemment. Il faut donc parfois se procurer une aide à la marche, comme une canne ou un déambulateur. Environ le quart des aînés du Canada utilisent ce genre d’appareil.

Que ce soit à la maison ou ailleurs, notre capacité à nous déplacer facilement de manière autonome est la clé pour bien vieillir en demeurant actifs. Les cas de détérioration de la mobilité sont fréquents chez les personnes âgées de plus de 65 ans. En effet, plus du tiers des aînés vivant dans la collectivité rapportent avoir de la difficulté à marcher et à grimper les escaliers.

L’ostéoarthrose de la hanche et du genou touche environ 45 pour cent des 60 ans et plus au Canada. Ce problème de santé entraîne une douleur articulaire et une rigidité qui sont susceptibles de limiter les activités. Une canne peut aider à calmer la douleur en diminuant la pression exercée sur les articulations affectées. Si vous utilisez une canne, prenez-la avec la main opposée à la jambe atteinte afin d’apaiser la douleur.

Il importe aussi de souligner que les capacités fonctionnelles de l’organisme changent avec le temps. La vision, l’ouïe, les muscles et le système nerveux peuvent se détériorer, ce qui peut réduire la mobilité. Il y a un changement dans notre démarche. Nous marchons plus lentement. Les hanches, les genoux et les chevilles sont plus raides, moins souples. Nos pas rétrécissent et nous avons moins d’équilibre. Il est possible de compenser le problème grâce au soutien que procure l’aide à la marche.

Si vous avez de la difficulté à marcher, vous devriez consulter un professionnel de la santé. Pour vous aider à améliorer votre démarche et votre bien-être et à continuer de profiter de la vie, le professionnel de la santé pourrait vous recommander un examen médical ou une aide à la marche.

L’appareil devrait vous assurer un soutien adéquat et être adapté à vos besoins, à vos habitudes de vie et à votre situation en général. C’est important. Si votre aide à la marche ne convient pas, si elle n’est pas de la bonne taille et si elle est dangereuse et mal entretenue, elle ne vous sera pas d’une grande utilité. En consultant un professionnel de la santé, vous pourrez examiner ensemble toutes les facettes de l’appareil et choisir celui qui vous convient le mieux. Grâce à ce petit coup de pouce, vous pourrez conserver et même améliorer votre autonomie et votre qualité de vie.

 

Susan Hunter est professeure agrégée à l’École de physiothérapie de l’Université Western (Ontario). Elle pratique la physiothérapie depuis une trentaine d’années. Elle est titulaire d’un doctorat depuis 2009, et sa thèse portait sur l’évaluation du risque de chute chez les aînés vivant dans la collectivité. Ses champs d’intérêt sont la réadaptation des aînés et leur expérience vécue des chutes, de leur fragilité et du déclin de leur mobilité. Susan est vice-présidente de l’International Association of Physiotherapists Working with Older People (IPTOP).

Marguerite Oberle Thomas, inf. aut., B. Sc. Inf., consultante et agente de liaison pour la Communauté engagée pour la prévention des chutes - Loop qui est commanditée par Parachute. Marguerite est aussi une aînée vouée à la prévention des chutes et une ancienne aidante.